La coxarthrose est une pathologie fréquente, elle correspond à une usure du cartilage et provoque des douleurs dans l’aine et parfois des douleurs projetées à l’intérieur de la cuisse et du genou. La douleur est présente le plus souvent à la marche et lors des activités, mais peut également être présente la nuit et au repos. La hanche devient de plus en plus raide au fil du temps empêchant par exemple le patient de mettre ses chaussettes seul, de s’accroupir…
La coxarthrose est dite primitive ou idiopathique lorsqu’aucune cause ne lui est retrouvée. A contrario, elle est dite secondaire si une cause est retrouvée, les principales causes de coxarthrose secondaire sont les maladies rhumatismales inflammatoires, l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale, les séquelles de fracture et les dysplasies de hanche.
Le type de traitement de la coxarthrose est décidé en fonction de la clinique, c’est à dire en fonction de l’altération de la qualité de vie, du type de coxarthose (de sa cause éventuelle), de l’âge du patient et de l’atteinte radiologique. Il peut s’agir d’un traitement symptomatique par antalgiques, infiltration, physiothérapie ou d’un traitement curatif par arthroplastie (prothèse totale de hanche ou PTH).
Au cabinet nous pratiquons la technique chirurgicale la plus moderne et la seule réellement Mini-Invasive : l’arthroplastie totale de hanche par Voie Antérieure de type Hueter (ASIA Anterior Supine Intermuscular Approach). Cette technique permet en effet d’implanter une Prothèse Totale de Hanche en respectant l’ensemble des muscles et tendons. Ainsi, comme aucun muscle ou tendon n’est sectionné, la récupération est plus rapide avec une marche le lendemain de l’intervention, des douleurs et pertes sanguines moins importantes. Cette technique s’effectue en décubitus dorsal, patient allongé sur le dos, facilitant la prise en charge anesthésique, et permettant d’avoir les deux membres inférieurs dans le champ opératoire et d’éviter une inégalité de longueur des membres inférieurs post-opératoire.
Ci-dessous une coupe anatomique transversale de la hanche montrant le chemin emprunté en bleu pour atteindre la hanche sans sectionner aucun élément.
Cette technique chirurgicale autorise le patient à se mouvoir comme bon lui semble, sans crainte, dans son lit comme à la marche, à la montée et descente de la voiture, à l’accroupissement et dans sa vie intime. Il n’y a pas, avec cette technique, de risque de luxation de la prothèse lors des mouvements de flexion-rotation interne comme cela existe dans les techniques par voie postérieure.
La planification préopératoire personnalisé réalisée au Cabinet Orthocéane à l’aide de logiciel informatique permet de déterminer avec un maximum de précision le type d’implant correspondant à l’anatomie du patient, afin de restituer la longueur des membres inférieurs et le bras de levier propre à la hanche de chaque patient.